Discour en tant que trois fois puissant


MA LOGE MÈRE du 4°(GARCIFER) !

« Entre néant et éternité, un point sur les voies tracées »

D’ou venons nous ? Qui sommes nous ? Où allons nous ?



Perché sur Ziza, la balustrade, entre ciel et terre, entre profane et spirituel, entre passé et espoir d’avenir… nous sommes en chemin. L’homme est issu du néant, peut être hasard de molécules qui s’assemblent par miracle pour initié une immense évolution vers l’intelligence universelle. Mais cet être de néant rêve et se projette dans l’éternité. Sans cet espoir fou, sans doute déraisonnable pour tout autre être vivant, sans cet espoir il ne serait rien, sinon un loup parmi les loups !
L’homme ne s’estime pas achevé, il doute de sa nature et lui préfère une nature entrevue dans le brouillard d’une conscience qui s’éveille. L’homme aspire à l’humanité. Non pas à l’assemblée des humains, ce troupeau animal certes un peu plus évolué, mais si peu. Non, l’humanité dont on rêve est celle dont on fait allusion lorsqu’un humain accompli un crime et que tous disent « se n’est pas possible, ce n’est pas humain ! ». Si l’homme n’avait pas cette espérance d’humanité, alors n’importe quel massacre serait un acte naturel de sélection naturelle. Mais il y a cette conscience de sa chance d’humanité qui ennoblie cet animal insensé qui à force d’espérance transcende son humble condition.
Alors chacun d’entre nous à ressenti qu’il y avait quelque chose de plus important que sa propre vie, pourtant la seule « chose » qui nous appartienne vraiment. À l’heure de notre mort nous nous en rendons tellement compte. Si ce quelque chose nous dépasse, il devient tabou, car le profaner, c’est nous dépouiller de notre sens et notre utilité en ce monde. Ce quelque chose de supérieur est pour cela nommé sacré.
Ce sacré entrevu au sortir du tombeau durant la véritable initiation, pour accéder au 3ème degré, nous à fait nous écrier « Ah seigneur mon Dieu ! » Que pouvions nous dire alors d’autre ?
C’est justement parceque nous manquions de vocabulaire, d’expérience, d’idées et de véritable connaissance que nous somme venu en Loge de perfection.
D’où venons nous ? D’un espoir de dépassement ! Qui sommes nous ? Des fous qui, contre toute évidence, tentent l’inaccessible ; et parce qu’ils sont fous ils peuvent l’atteindre. Mais cette folie est raisonnée et méthodique au point qu’atteindre la lune fut possible, tout comme comprendre le sens de notre existence le sera ! Où allons nous ? Personne ne le sait, mais tous les initiés de toute tradition regardent dans une même direction, sans doute celle qui est destinée à notre humanité. C’est la conjonction des initiés dont nous faisons preuve actuellement en Grande Loge de France, et surtout dans la Juridiction du Suprême Conseil de France.
Notre travail semble modeste, mais tout effort de l’esprit particulier enrichi l’esprit général. Qui, à notre niveau, peut dire qu’il n’a pas été, déjà, transformé. Et bien c’est cette transformation qui est à l’ordre du jour. Chacun à son poste et à son degré travaille, semble-t-il pour soi, mais nous verrons bien que Képha dans son entier progresse, comme d’ailleurs toute la Franc-maçonnerie du REAA.
À notre niveau, nous pouvos contribuer à l’oeuvre commune. Et ceci dans la joie, car le progrès est plaisir, plaisir partagé. Je nous souhaite la joie –car le travail à toujours été plaisant pour ceux qui ont la foi–, bénéfiques –car je n’ai jamais connu de frère qui ai stagné s'il en fasait l'effort spirituel–, et studieuses –car les travaux ont toujours été de bon niveau lorsque l'on est sinsère et clai-voyant en notre esprit–.

Notre premiier travail est sut les mots, car nous somme des êtres de paroles !

Il est des mots, sans cesse employés en Franc-Maçonnerie, mais qui n'y sont jamais défini.
Justice, fraternité, devoir, spiritualité, Grand Architecte de l'Univers… et bien d'autres, dont en particulier Liberté.
Cela est un problème bloquant pour tout philosophe ou penseur rationnel, soucieux de rigueur formelle. Mais pour nous, il s'avère que c'est un facteur de progrès personnel.
Nous n'avons pas, en tant qu'Orde structuré à formater les esprits et les échange en Loge, bien au contraire, nous devons les libérer, sans d'ailleurs, non plus, définir ce que cela signifie. La Loge n'est pas une chambre de députés susceptible d'écrire des loies qui contraignent quiconque. Chacun, ici, doit approcher sa propre personnalité, sa propre vérité, et qu'importe si cette vérité n'est pas celle de son frère… sans doute « au contraire ».
Durant ma jeunesse, j'ai vécu entouré de communauté d'anarchistes espagnols. Oh ! Ils n'avaient rien a voir avec ces abrutis qui cassent des vitrines pour crier au monde « J'existe ». Non, c'était disons des Voltaires de la fin des années 1800 et début des années 1900. Pour eux, l'important étaient le détachement des rails de penser imposés par l'époque, l'éducation, la famille, les voisins, la religion, la foule… et j'ajouterais avec anachronisme les média tellement noyautés par des sectes de tout genre à l'aspect si respectable !

Une anecdote pour comprendre : nous allions en vacance dans un petit village de Côte d'Or. Le dimanche mes cammarades de jeux allaient, par coutume à la messe. Alors je les suivais, histoire de ne pas être seul. Un dimanche apres midi, un grand dirigeant anarchiste durant la guerre civile espagnole me demanda ce que j'avais fait le matin. Je lui ais dit.
- « Et tu as compris ce qui s'y passait ? »
- « Non ! »
Alors il m'a expliqué en détail, sans dénigrer en rien, d'une façon que la curie romaine n'aurait rien eut à redire. Il m'expliquait les symboles, le rituel, et le sens profond pour un croyant, alors que lui ne l'était pas ! Il conclu « Maintenant que tu as cette connaissance, réfléchi , pense à ce qui te correspond, à toi et à toi seul ! »

Lorsqu'en Loge, un frère expose un point de vue, une opinon ou une croyance divergente, il n'est pas hérétique, mais l'occasion de contempler un paysage intellectuel différent. Si les apprentis sont tenus au silence, ce n'est pas une restriction de leur liberté, au contraire, mais une libération de la contrainte de paraître. Moins ils parlent, plus ils pensent. D'ailleurs, en fin d'apprentissage, presque tous avouent avoir acqui plus d'assurance et de connaissance de soi. Connaissances non pas scolaires ou universitaires, mais au niveau de leur propre conscience. Ils doivent se voir un peu plus comme ils sont vraiment, et non pas comme le comédien que la vie quotidienne nous contraint à être en public.

Connaissance / liberté. La connaissance est une libeté, et la liberté est dans la connaissance. Mais là encore la Franc-Maçonnerie ne vous donnera aucune définition de la connaîssance. Tout ce que je puis vous assurer, c'est que ce n'est pas une instruction, bien que l'instruction 'du type universitaire- aide certain, tout en freinant d'autres.
Nous ne sommes pas libre dans un monde d'esclave, ni conscient dans un monde d'ignorants 

Autre annecdote pour comprendre :
Un chauffeur de car ramenant une classe de neige sur Paris, pris dans le brouillard et la tempète de neige, ne pouvait plus gérer les bambins qui se tassèrent à ses cotés, à l'avant du car. Or un sanglier traversa la route dans la lumière des phares. Au moment de décharger les bagages avec les parents venus récupérer leur enfants, il fut ahuri d'entendre la plupart des gamins raconter qu'on avait failli écraser le chien de garde de l'usine voisine. Ils ne savaient pas ce qu'était un sanglier, donc il avait vu le chien de garde qu'ils connaissaient bien !
Nous même, mis en face de la vérité, que verrions nous, limités par nos préjugés, nos habitudes et nos certitudes ?

C'est cette liberté de bien voir ce qui EST, que nous sommes venus chercher en Loge ! Et ceci pas seulement dans la ie matérielle, puisque la science devrait être plus performante en celà, bien que…
Je dis « bien que » car, que penser de ces éminants penseurs et observateurs avertis du moyen-age qui discertaient sur ce qui se passait à la frontière de la terre, puisque de toute évidence, à leur vue, elle était plate ! Il pensaient correctement, mais avec une donnée fausse.
La science n'est qu'un chemin rigoureux entre hypothèses et conclusions, mais alors les conclusions n'ont que le degré de vérité des hypothèses retenues.
Donc, en Maçonnerie, ce que nous tentons de voir clairement, c'est surtout ce qui échappe par nature à la science, la Spiritualité.

Bon, certains, de tout bord, voudraient nous faire gober sans discuter leurs descriptions de la spiritualité, les plus honorables étant les religions. Leur spiritualité n'est qu'une petite partie de l'univers spirituel. Toutes ces théories – appelons les ainsi sans esprit de dénigrement , religieuses, philosophiques, matérialistes, psychologiques et autres, que peuvent-elles dire de ce que nous sommes réellement au moment du coup de foudre face à celle ou celui qui… ?

Je dois faire comprendre sans griller les degrès, alors on se lance !
Pourquoi certains vont se faire tuer sur un champs de bataille, sans y être contraint, pour défendre un principe ou des idées ? Parcequ'ils considèrent, sans doute de façon inconsciente mais impérative, que ce principe ou ces idées ont plus d'importance que leur vie personnelle, qui soit dit en passant, est la seule chose qui leur soit propre !
Si l'aversaire à l'intention de détruire ma liberté, que deviendra ma vie, mes pensées, mon espérance ? Mon existance n'auras plus de sens ! Penser à ces internés en camps d'extermination qui ont tenu le coup, car il conservaient leur sacré en leur for intérieur. Si on ne peut pas toucher à ma liberté, c'est qu'elle est taboue, au sens noble du terme, c'est-à-dire sacrée !
Et nous voila en train de meubler notre espace sacré personnel d'une première notion : la Liberté !
Ce qui est vraiment important car au-dessus, au-delà de moi, est MON sacré.
Il semble évident que tout ce qui est matériel et passager n'a rien à faire « la haut », tout y est de l'ordre de l'esprit… définition basique de la spiritualité !

Alors, la Liberté en Maçonnerie ? Me suis-je écarté du sujet ?

Et bien justement non ! Car enfin, tout ce que le monde profane nomme liberté : Liberté de se mouvoir, de la presse, d'expression, d'opignon, voir de penser, il y a encore bien plus important : la liberté de ressentir, de comprendre et de connaître son propre espace sacré personnel ! C'est le but avoué de la Franc-Maçonnerie d'oeuvrer à acquérir cette liberté là !

C'est sûrement de cette liberté dont parlaient ces sage, plus libre en prison que plongé dans les tourments de la vie quotidiènne. Prendre le temps de penser en toute indépendance, seul ou dans un groupe fraternel, un but accessible en maçonnerie.

Mais comment ce rendre capable de s'immerger dans des idées peut-être contraire aux notre, non pour les approuver mais pour les comprendre vraiment. L'esplois de mon ami d'enfance m'expliquant une lithurgie qui lui était étrangère, comment et pourquoi tenter de reproduire. Avant tout, il faut prendre de la distance, ne pas prendre parti à priori, afin de ne pas postuler avant de savoir. Un frère, alors que je lui parlait de cet annecdote, me coupa de façon péremptoire 
:
-« Cela ne peut pas être vraie ! »
-« mais je l'ai vécu ! »
-« Non, tu te trompe ! »

: Comment pouvait-il se connaître lui-même s'il était capable d'un tel dénie ?

Car, c'est pour acquerir la liberté de se voir soi-même, si nous ne pouvons pas prendre de la distance avec nos préjugés, nos illusions, nos oeillères et nos peurs ? Car apprendre à connaître les autres sans à priori, c'est l'exercice le plus performant pour se comprendre soi-même sans à-priori. La liberté maçonnique se mesure à la clarté d'esprit et de conscience dont on est capable.
Mais justement, voir juste et clairement un problème, est la seul possibilité de juger librement, quitte ensuite à s'y opposer.

Tailler sa pièrre, c'est se libérer l'esprit de fardeaux inutiles et paralysants, apprendre à utiliser ses passions sans les détruire, car elles peuvent devenir une énergie précieuse. Notre transformation graduelle permet d'accepter l'étranger, et en tout premier lieu l'étranger qui est en soi. L'énemie du miroir de la réception au 1er degré est notre partie inconnue à découvrir pour scéler une amitié intérieure. La liberté d'être soi !
Suivre la tradition, surtout au REAA, n'est pas une contrainte. Cheminant en montagne, si l'on suit une voie tracée par les pas de milliers de pélerins, qu'est-ce qui est important ? Se préoccuper des pierres en s'écartant du chemin, ou admirer le paysage ? Chaque choix nécéssite, ici bas, décarter des options sans importance pour conserver en ligne de mire ce qui est vraiment essentiel pour nous. Ce choix est souvent difficile. Si arrivé à la croisée des chemin l'un à 90 % de chance d'être le bon, une machine est capable de prendre la décision. Mais si les solutions sembles toutes équivalentes, seul la conscience individuelle l'est.

:
- « Au moment du choix,rend toujours le chemin qui a du coeur. » disait José le chaman à Castanéda.
- « Mais comment choisir, toi tu sais lequel à du coeur ? »
« Pose toi la question simplement, et tu sauras ! »

Vous comprenez que ce simplement correspond à notre librement.
:
: L'animal humain fait partie du très petit nombre d'espèces vivantes qui, aujourd'hui et depuis toujours, naît le moins achevé dans son développement. La raison biologique est que s'il naissait plus achevé son crâne serait trop gros pour passer le col de l'utérus. Le bébé est donc comdamné à venir au monde prématuré avec néccésité d'achèvement ! C'est au niveau intellectuel que les conséquences sont les plus extrahodinaires. Sa maturetion dépent donc plus de sa communauté sociale que de son inné. Commence un apprentissage de parents, maître à élève. Mais de plus l'homme est libre d'aller encore plus loin. D'avorton en quête de complétude, il vas devenir défricheur, constructeur, chercheur, découvreur. Il n'est plus – ou ne devrait plus être – une simple cellule d'un grand corp social, mais un individu unique et conscient, qui choisi ses options par lui-même, librement et indépendamment de toute tyranie extérieure ou intérieurs.
- « Fait ce que voudra ! Oui mais sait-tu vraiment ce que tu veux, toi, sans céder à l'oppression des autres et des angoisses que la vie t'a donné ? »
Ainsi parlait mon ami anar de mon enfance. Je vous souaite à tous de savoir vraiment ce que vous voulez. Le REAA vous donnera la liberté de savoir.

D’ou venons nous ? Qui sommes nous ? Où allons nous ?

Chacun, issu du néant,à une histoire et un vécu ! Peu importe, s'il sait trier ce qui lui donne force et volonté de savoir.
Une personne me demadait « qui est-tu ? « Madame, savez vous vraiment qui vous etes vraiment ?, Tout au fond de vous, en dessous des apparences ? J'ai appris à me connaître, mais je suis si différent de ce que vous voyez, que si je vous le disaiy, vous ne me croiriez pas ! »

En maçonnerie, on cherche avant tout à se conaître soi même,VRAIMENT. Dès que l'on as éclaircie ces deux point de repère, on peut tracer sa ligne et apercevoir où nous DEVONS ALLER !