élément d'histoire de la GLdF
susciptible de contrer les contres vérités
Les premières loges officièle s'implantent en France dès 1721. Notamment à
Dunkerque, la Respectable Loge "Amitié et Fraternité" est créée par le
duc John Montagu, alors Grand-Maître de la Grande Loge de Londres et
de Westminster (créée, elle, en 1717).
La notion "d'obédience " à été crée par le roi (protestant) pour encadrer les Loges disséminés sur le territoire et surtout en écosse (catholique et rebelles)
En 1728 (juillet) un Grand-Maître est élu, Philip, duc de Wharton. Il est
investi des titres et prérogatives de Grand-Maître pour l'ensemble des
loges du Royaume de France. C'est la naissance de la première Grande
Loge de France.
En 1738, cette première Grande Loge de France élit son 4° Grand-Maître,
Louis de Pardaillan de Gondrin, duc d'Antin. Il est le premier Grand-
Maître français. Son élection marque l'indépendance de la maçonnerie
française par rapport à Londres.
Comment travaille cette Grande Loge de France ?
Elle restera un temps dans les règles qui lui ontétées imposé par les anglais.
Elle importe en France la Franc-Maçonnerie anglaise appelé plus tard des "Modernes" et
travaille selon son rite, traduit en français.
L'obédience se transforme en GODF en 1773. Pour uniformiser les
pratiques sur l'ensemble du territoire, il met en chantier la codification du
Rite que les loges pratiquaient avec beaucoup de disparités. Il
charge Alexandre-Louis Roettiers de Montaleau et la Chambre des
Grades, de ce travail. Pour les grades symboliques, paraîtra en 1801 : "Le
Régulateur du Maçon".
Le nom de "Rite Français" ne lui sera donné qu'après l'arrivée à Paris de
De Grasse Tilly en 1802. Ce dernier réimporte de Caroline du Sud, un
"nouveau" rite, le Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA), rite qui ne
contient pas de grades bleus.
en fait, le rite REAA prééxistait" de façon endémique, chaque Loge ayant son rite, issue d'une tradition locale.
De Grasse Tilly rendi l'ensemble cohérent en degrès distincts qui s'enchaîne de façons "initiatiquement cohérante"!
Pour l'ensemble des grades et notamment
les trois premiers, il sera constitué de beaucoup d'apports des Rite
pratiqué en France ici ou là sans véritables liens entre eux, Il est possible qu'ils soient issus des loges opératives qui restaient encore ( relativement )nombreuse en France et en écosse, auquel seront combinés des éléments issus de la Grande Loge
des Anciens de Laurence Dermott (2° obédience créée à Londres en
1751)
Première attaques de la Grande Loge de Londre pour soumettre à sa botte les "indépendants".
il synthétisera plus de deux-cents rituels qui existaient au XVIII° siècle, en
quatre Ordres. Ils seront publiés également en 1801 : "Le Régulateur du
Chevalier Maçon". Roettiers de Montaleau insistait sur la continuité de ces
travaux qui donnaient "un rite en sept grades + un", connu sous le nom de
"système du GODF". Il sera reconnu et on (L'empereur Napoléon) tentera de l'intégré au GODF en 1804.
Il sera codifié en 1821 et publié sous le nom de "Guide des maçons écossais".
Puis, le Grand-Maître, Lucien-Charles Napoléon, Prince Murat (1852-
1861), le dotera de son siège actuel, rue Cadet, à Paris.
L'Empereur voulait un et un seul ordre et ordonna la fusion entre le GO et le SCdF, fusion qui ne fut jamais réalisée dans les Fait
réaction des anciens:
Une nouvelle "Grande Loge de France" sera créée en 1894, sur
proposition de certaines loges bleues du Suprême Conseil de France,
dont la Loge de Lille "La Fidélité" et "La Justice 133" du suprème conseil à Paris qui menait l'offensive !.
Ces loges ne supportent plus
l'empreinte symboliste trop imprégnée de références religieuses issues
des structures du Suprême Conseil de France.
ceci est une interprétation moderniste de certain ignorants ! le GO, à cet époque traillait à la gloire de..."Dieu", et avait la bible ouverte durant les tenues ! Non c'était surtout pour des raisons pécunières : elle demandait entre autre le droit de fixer les capitations !
Qu'un Suprême conseil administre à la fois des Hauts-Grades et des
loges bleus (symboliques) est un fait d'exception française par rapport
aux pratiques des Suprêmes Conseils des autres pays.
N'oublions pas qu'après le "test" réussi de De Grasse Tilly eb Caroline du sud, il revint en France pour créer le "Suprême Conseil de France" 2ème SC et donc modèle pour la création dans tous les autres pays!
La GLdF a son siège rue de Puteaux à Paris.
Elle a édité pour son centenaire ce timbre :
Pour constaté la continuité du REAA de 1773 à 1894, Cette continuité n'a jamais été interrompu, par l'usage du REAA, des frères que l'on retrouve dans les institutions, dans l'esprit d'indépendance et dans la véritable initiation !
Mais reprenons aussi l'histoire récente...
2008 : Une crise assaille la Grande Loge Nationale Française (GLNF).
Elle atteint son paroxysme en 2012 lorsque la Grande Loge Unie
d'Angleterre (GLUA) lui retire sa reconnaissance de représentativité. Et
comme la GLUA ne reconnait qu'une seule Grande Loge par pays,
d'aucuns estiment que la question est ouverte en France, et que cette
reconnaissance est devenue disponible.(dixit la GL d'Angleterre, mais sous quel titre ?)
objection des historiens du GO :
Si la déclaration du Grand-Maître Thierry Zavéroni était fondée, cela
signifierait que la GLDF aurait commencé son histoire en travaillant au rite
des Modernes, c'est-à-dire au Rite Français ?
Réponse : Non bien sûr car ils suppose qu'a cette époque seul le "rite français" existait, jugeant être seul au monde. D'ailleur, à cette époque le rite "moderne" n'existait tout bonnement pas ! Ils fut "inventé" plus tard par la royauté et ses valets, pour tenir en laisse ces indépendants ! seule une tradition, plus tard appelée "écossaise" perdurait cahin-caha, peut être préservée ,tout au moins mytiquement chez les groupe de "chevaliers du temple" en clandestinité!
Mythe ou ralité,celas expliquerait pourquoi, quand et dans quelles conditions ses
loges ont toutes choisies , unanimement, le REAA. Et dans quelles conditions ce rite est devenu le seul admis pourl'ensemble de cheminement maçonnique (du 1° au 33° degrés).
à noter que les 33 degrès sont une carractristique du REAA, le rite grançais n'ayant imité grossièrement qu'assez récemment !
la GLDF a été refondée à partir des loges bleues du Suprême Conseil de France, "obédience" qui
administrait précisément des loges bleues et des Hauts-Grades, par nécéssités.